Faites place au grand Durza

Professeur de Sport Messages : 11 Date d'inscription : 22/09/2009

Durza remonta les manches de son vêtement noir, une grande cape à la limite de la toge, qui le recouvrait des pieds à la tête. Il enleva aussi le capuchon. Il voulait que l'on voit ses tatouages. Il en était fier. Il voulait que ça se sache. Il avait quitté son clan en héro, la tête haute, après une attaque qui avait mal tournée et l'avait laissé infirme. Les vampires sous ses ordres étaient retournés chez eux et avaient retrouvés leurs familles. Lui avait eu trop honte de s'être laissé infirmisé de la sorte, et il ne rentrerait pas chez lui. Il ne reverrait pas ses frères d'arme.
C'était une décision irrévocable, qu'il avait prise en connaissance de cause.
Durza marcha jusqu'à l'Arche.
Sous le couvert de la grotte, elle ne semblait pas imposante, pourtant ses montants de pierre l'auraient été n'importe où ailleurs. Sans la moindre petite hésitation, Durza passa sous l'Arche et fut la proie des ombres. Il ferma les yeux un instant pour ne plus voir le noir autour de lui, qui l'entourait. L'oppressait, même. Puis il rouvrit les paupières. Il se trouvait ailleurs. Sa jambe blessée faillit lui faire perdre l'équilibre. Sa tête lui tournait, un peu. Mais rien de méchant. Rien qu'il ne pouvait supporter. Il avait assez de volonté pour supporter ça, et une seule pensée pouvait l'y aider.
Il allait bientôt LA retrouver. Il était venu pour ELLE.
Evidemment ELLE n'était pas là à son arrivée. Saurait été trop simple, trop facile. Mais ce n'était pas grave, il avait encore du temps devant lui. Toute l'éternité. Il n'était même pas sûr de LA trouver ici. Un ami lui avait dit qu'ELLE n'était peut-être plus sur le Continent, qu'il n'aboutissait pas dans ses recherches à cause de ça. Alors il allait tenter sa chance ici. On avait besoin d'un professeur dans l'Ecole, de toutes façons. Il se voyait bien en nouveau professeur de sport. A la place d'Hugh Pelsofti.
Hugh... un si vieil ami...
Durza esquissa un maigre sourire. La mort n'était pas une chose joyeuse, pour un vampire. Chez un humain, une seconde vie à l'état d'assoifé de sang pouvait toujours suivre la première. Mais lorsque l'on est déjà vampire, plus rien ne vous attend ensuite. Rien d'autre qu'un enfer ou des limbes. Durza n'aurait été à sa place ni dans les uns, ni dans les autres. Il n'aimait pas les ténèbres oppressante, un comble pour une Créature diurne, mais sa jambe traînante à présent, lui faisait aussi redouter les combats. Ainsi allait la non-vie d'un vampire.
Parfois, Durza en venait à envier la fin qu'avait eu Hugh Pelsofti. Il laissait derrière lui des coeurs brisés, mais qui Durza laisserait-il ? Rien. Personne. Il était seul. Il n'y avait toujours eu que le clan à ses yeux et maintenant qu'il était infirme, il avait du quitter le clan avant que le clan ne le rejette. C'était ainsi. Il ne voulait pas subir la honte suprême d'un tel renvoit. Il n'aurait pu supporter la disgrâce sur son nom. Un nom qui avait été glorifié, chanté, honnoré. Du temps où Durza était un chef. Pas un chef de clan, mais un chef de guerre. Il se souciait trop de faire le malheur de l'ennemi, pour être un bon chef de clan. Ces derniers devaient veiller au bonheur de leurs sujets. Et Durza avait toujours eu du mal à supporter l'idée d'être le sujet d'un autre.
Venir sur cette île, loin de sa vie passée, était la meilleure chose qu'il pouvait faire. Et puis, il y avait ELLE. Qu'il voulait retrouver. Quel qu'en fut le prix.
Durza regarda autour de lui. Une cave. On osait le faire arriver dans une cave. Elle était vide, il attendit. Quelqu'un allait bien finir par venir le chercher.

La Directrice du Manoir avait ordonné un nouveau chantier à la technicienne de maintenance. La cave avait besoin de lumière; en effet, il y faisait beaucoup trop sombre en temps normal et ce n'était pas très accueillant pour les nouveaux arrivants. Carole avait donc commencé par descendre dans la cave pour prendre quelques mesures, en particulier la distance qui séparait l'endroit où elle allait installé une lampe et le premier fil du réseau électrique du manoir, ainsi que les caractéristiques de la surface sur laquelle la lampe serait fixée. Puis elle était remontée dans l'armoire électrique pour vérifier le calibrage du disjoncteur. Heureusement, il y avait encore de la marge et elle n'aurait pas besoin de le changer. Et enfin, elle fouilla dans l'Intendance pour trouver l'appareil qu'elle voulait monté: une lampe à détection radar, pour qu'elle s'allume dès qu'une personne se présente dans la cave.

Quand la technicienne débuta ses travaux, elle effectua plusieurs allés-retours pour descendre le matériel, à commencer par sa caisse à outils rouge, qui ne la quitter jamais quand elle bricolait, un escabeau, des câbles électriques et bien entendu, la lampe. Elle s'énerva un peu sur l'escabeau qui refusait de s'ouvrir, puis la débloqua à grands coups de pied. A la lumière de sa lampe torche qu'elle coinça entre ses dents, elle marqua ensuite quatre points sur le plafond et y perça des trous à l'aide de sa perceuse. La jeune rousse plaça des chevilles dedans puis s'occupa de la lampe. Elle ouvrit le boîtier d'alimentation et câbla la phase, le neutre et la terre, et remonta sur l'escabeau pour installer le tout au plafond. Bien qu'elle avait quelque chose dans la bouche, on pouvait sentir qu'elle était très enthousiaste. L'électricité était sans doute l'aspect du bricolage qu'elle préférait.

Elle tendit le bras pour positionner l'appareil et s'apprêta à visser la première vis, quand une lumière vive l'aveugla et la déséquilibra. Elle tomba à la renverse, et la lampe se fracassa au sol. Elle se redressa lentement, le choc l'avait un peu sonnée, en se massant le coude gauche. Jamais on la laisserait tranquille quand elle travaillait dans cette partie du Manoir! D'abord les escaliers qui étaient, comme par hasard, très fréquentés; maintenant l'Arche qui se mettait en marche alors qu'elle se trouvait juste à côté! Elle récupéra sa lampe, furieuse et la pointa sur le malheureux nouveau. Elle le sermonna:

"- Mais vous le faites exprès, c'est pas possible! Regardez dans quel état est la lampe maintenant!"

Elle dirigea le faisceau lumineux vers ce qui restait de cet objet. Il était bien entendu, brisé en plusieurs morceaux, dont un qui était toujours connecté au câble électrique, et sans doute irrécupérable. Elle essaierait tout même par nécessité, parce qu'elle n'avait déniché qu'un seul article de ce modèle-là à l'Intendance. Elle braqua de nouveau sa lampe sur l'individu qui l'avait dérangée. Ce dernier portait une longue cape qui lui arrivait jusqu'au pied. Son visage était parsemé de tatouages diverses, qui lui aurait donné des frissons dans le dos habituellement, mais elle paraissait trop énervée pour s'en soucier. Sur un ton austère, elle lui demanda:

"- Et vous êtes qui pour commencer?"

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Durza se sentit frémir jusqu'au bout des orteils. Comment osait-on lui parler ainsi ? Il siffla entre ses dents, ses belles canines pointues, et le sifflement se fit de plus en plus strident avant de s'évanouir brusquement lorsque le vampire eut retrouver son calme.
- Je suis le maître de guerre Durza Vilwortt, et j'ai quitté la première place dans l'armée du clan de Dachnavaris pour venir enseigner ici.
Le vampire toisa l'humaine avec un regard autain, plein de dédain et où flottait une doucereuse colère. Il passa sa langue sur ses dents et une goutte de son propre sang perla au coin de ses lèvres. Il n'y fit pas attention.
- Quand à vous, je suppose que vous n'êtes hélas pas la maigre collation que l'on m'offre pour me souhaiter la bienvenue.
Les yeux de Durza brillèrent de faim, mais il savait se retenir. S'il le fallait. Le fallait-il ? Il serait si simple d'attaquer cette humaine impolie, de la vider de son sang et de la jeter sous l'Arche. Son corps arriverait dans la grotte, sur le Continent, et il y aurait bien un charognard pour s'en occuper avant que quelqu'un n'ait l'idée d'aller vérifier là-bas. Ce serait si simple... songea Durza. Oui. Beaucoup trop simple. Tellement simple, même, que cela ne serait pas amusant. Le vampire attendit.

Un bruit strident perça ses tympans. Il grinça légèrement des dents en attendant que ce son ne disparaisse. Selon elle, il ne se doutait pas qu'il rencontrerait quelqu'un qui lui parlerait ainsi, et elle en fut ravie. Tellement ravie que cela lui donna une folle envie de continuer. Le vampire, car elle déduisit que s'en était un en voyant ses canines, se présenta comme un chef militaire, et même le meilleure de l'endroit d'où il arrivait. Cela ne l'impressionna guère, elle avait déjà rencontré des représentants de l'autorité auparavant et cela ne l'avait pas empêchée de leur manquer de respect, voir de leur cracher carrément au visage. Elle soutint son regard jusqu'au bout.

Vilwortt énonça alors l'idée que la technicienne pouvait être un simple apéritif. Elle n'apprécia pas du tout et sortit de ses gonds. Le vampire était impressionnant, même terrifiant, mais elle avait décidé qu'elle ne se laisserait plus marcher sur les pieds pas une Créature, quelle qu'elle soit. Le dernier qui s'était cru supérieur à elle, c'était le jeune blanc-bec vampirique, Shey, qu'elle avait dû repêcher au fond de la mer parce qu'il se noyait! De plus, elle détestait qu'on la considérait comme un vulgaire plat et par-dessus tout, être dérangée quand elle bricolait. Avec détermination, elle lança au visage du nouvel arrivant:

"- Ouais...ben votre collation, vous vous la fourrez là où je pense! Et maître de guerre ou pas, ici, vous êtes sur mon terrain!"

Elle désigna son lieu de travail où s'amoncelait son matériel avec désordre, et rajouta:

"- Je dois réparer la lampe que j'ai cassé à cause de votre arrivée, et je veux le faire seule! Alors hissez les voiles et débarrassez-moi le planché!"

Carole désigna les escaliers derrière elle avec son pouce.

"- La sortie est par là!"

Elle avait mis toute sa colère et sa détermination dans ses propos et fixait son interlocuteur avec un regard noir.

Mell se promenait tranquillement dans le couloir à proximité de la cave, quand, soudainement, elle avait entendu des voix, l'une féminine et pleine de rage, l'autre masculine, à la fois assurée et laconique. La jeune monomorphe courru jusqu'à la porte de la cave et suivit l'échange entre les deux voix en collant son oreille contre le battant :

- Mais vous le faites exprès, c'est pas possible! Regardez dans quel état est la lampe maintenant! Et vous êtes qui pour commencer?" dit la voix féminine que Mell identifia sans difficultés comme étant celle de Carole Lenoir, la technicienne.

"Une voix reconnaissable entre mille..." songea Mell. "Il a surement du la déranger quand elle bricolait... C'est quasiment certain, elle a horreur de ça".Puis ce fut au tour de la voix masculine de répondre :

- Je suis le maître de guerre Durza Vilwortt, et j'ai quitté la première place dans l'armée du clan de Dachnavaris pour venir enseigner ici. La voix fit une petite pause et continua : Quand à vous, je suppose que vous n'êtes hélas pas la maigre collation que l'on m'offre pour me souhaiter la bienvenue. La monomorphe n'avait jamais entendu cette voix, mais la seule réponse, emplie de dédain, lui permis de déduire qu'elle appartenait à un vampire. La réplique sembla énerver encore plus Carole, qui répondit au quart de tour, l'air nullement imprésionnée :

- Ouais...ben votre collation, vous vous la fourrez là où je pense! Et maître de guerre ou pas, ici, vous êtes sur mon terrain! Je dois réparer la lampe que j'ai cassé à cause de votre arrivée, et je veux le faire seule! Alors hissez les voiles et débarrassez-moi le planché!
"Oula, ça commence à chauffer" pensa Mell. "Je devrais peut être..."La voix de l'humaine interrompit ses pensées, tranchante et directe :

- La sortie est par là!

"...intervenir" termina la jeune monomorphe.
Et elle entra dans la cave :

- Bonjour monsieur, bonjour Carole !, salua-t-elle. Remarquant la rage et la colère dans le regard du Capitaine, elle se depêcha de finir sa phrase. Elle se tourna vers l'homme, qui étaitd'ailleurs bel et bien un vampire et l'invita à la suivre :
- Je suis Mellhünn Eldunari, cheftaine du niveau 1 des élèves de cette école. Je vais m'occuper de vous guider jusqu'à l'indentance, si vous le voulez bien.

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Durza n'avait jamais vu un tel manque de respect. La colère et l'indignation se lisait sur ses yeux. Un tel manque de respect, envers lui, il ne le tolérerait jamais! Lui, maître de guerre et héros de son clan, n'avait jamais était traité de la sorte. Cette humaine impertinente pourrait sûrement devenir son prochain repas, ou alors il la tuerait de sang-froid, seulement pour son insolence. Elle lui parlait comme s'il était un esclave, sa rage n'en fut que renforcée! Il s'approcha de cette jeune rousse qui osait le défier, lentement, très lentement...Il s'apprêtait à lui enseigner les bonnes manières, dans cette cave sombre et humide, pendant de très longues heures...

Une autre voix se fit entendre, qui l'interpella. Le vampire arrêta son mouvement, il ne pouvait rien faire si quelqu'un était présent. Il reconnut une monomorphe, même s'il n'avait jamais eu l'occasion d'en voir pendant ses raids, les habitants des villages frontaliers lui en avaient parlé. Cette jeune monomorphe, aux cornes de béliers, paraissait plus disposée à l'accueillir. Il se dirigea alors vers la sortie que lui indiquait cette élève et jetant un regard haineux à l'Humaine. Puis un sourire se dessina sur son visage, il y avait toujours quelqu'un pour servir le grand Durza!

Mell expira enfin. Un peu plus et le vampire aurait sauté sur Carole pour la dévorer tout cru ! Elle et le vampire se dirigèrent ensuite vers les escaliers, qui avait justement été refait par les soins de Carole l'année précédente.

- Excusez la, elle a un tempérament très... spécial, chuchota la monomorphe au vampire.

Tout en marchant, Mell observait discrètement le vampire. Il avait une multitude de signes tatoués sur sa peau et portait une longue cape à capuche, qui cachait son visage aux yeux de ceux qui l'entouraient. Mais c'est surtout un détail qui frappa Mell : tout dans son imposante carrure montrait bien que ce vampire pratiquait l'art du combat. Mell, passionée par l'épée et le tir à l'arc savait reconnaitre ce genre de personnes. La jeune monomorphe s'en ouvrit à lui :

- Dites-moi monsieur... Vous... vous semblez très disposé à l'art du combat... Pratiquez-vous l'épée ou le tir à l'arc ? demanda Mell pleine d'espoir.

Avec un peu de chance, c'était un maître d'armes qui voudrait bien la prendre sous sa tutelle ? Car c'était vrai que depuis son arrivée à l'ecole, elle n'avait pas pu continuer à exercer sa passion pour les combats à l'épée et le tir à l'arc, faute d'entraineur. Oh, bien sur, elle aurait pu continuer seule, mais jamais elle n'aurait pu se perfectionner, et elle aurait toujours stagné au même niveau. Aussi priait-elle pour que sa chance soit enfin venue...

Professeur d'Arts Messages : 63 Date d'inscription : 08/09/2009

Gruugius venait à peine de poser ses affaires dans son loft. Il avait fermer ses yeux et avait laisser ses lui parler :
Moelleuse odeur citronnée à la symphonie de Bethoween, ce qui voulait dire pour lui qu'il avait un spacieux lit moelleux qui contraster à avec l'odeur acide et agressives de bois pourris de sa geôle. Il se laissa tomber dessus, puis sentit d'autres sensations qui était celle du parquet et du papier.
Soudain il ressentit une sensations qu'il reconnaissant entre milles pour l'avoir côtoyée de près:
Velours suave au goûts d'odeur de souffre résonnants comme la trique du diable.

Un vampire, il ne pouvait s'agir que d'un vampire et n'importe quel vampire, ce goût d'odeur de souffre il le connaissait c'est celui de la guerre, du sang qui a coulé, le vampire devait être un excellent guerrier, qui a fait de nombreuses victime à une différence près cette résonance de la trique du diable indiquait qu'il aimait le combats , comme on aime savouré un mets délicieux. Gruugius lui a été dégoûté de la guerre et de la haine qui été brassée . . .
D'autres sensations venait avec lui, bruits métalliques court-circuités d'un sel marin ... La responsable de la maintenance! Et cette odeur soyeuses de chat avec cette rugosité chantant de basse ... La jeune polymorphe bélier!
"Purée de boites !" se dit-il il faut que j'aille voir qu'il se trame à la cave les deux peuvent-être en danger.

En quelques mouvement il enfila sa courtes toges élimées, saisis Hank-Hou sa sa faux la mit en mode canne, replia ses ailes de sortes qu'elles étaient en lui, puis dévala dans les couloirs en zigzagant entre les élèves, qui à se moment n'aurait à peine sentit un courant-d'air et sentit une présence.

Quand il arriva aux escaliers en colimaçons il sauta du haut juste dans le trous déploya juste ce qu'il faut dans le trou s'est et atterri tant bien que mal pas loin de la porte de la cave.

L'odeur de velours et les deux autres étaient proches. Il était un peu inquiet et s'efforça de paraître décontracté ce qui se traduisit par un magnétisme calme et sur de lui, mais pas agressifs, car si il y a une chose que Gruugius désirait plus que tout s'étaient bien entendu la Paix avec un P majuscule.

Il ouvrit la porte et en voyant le vampire et la monomorphe au moment où elle le questionna sur ses habilités guerrières. Les marques sur le corps du vampire lui rappela ses cours de tactiques mais il ne souvenait plus de quel clan il s'agissait.

"_ Je pense que monsieur pratique l'épée n'est-ce pas ?"

Il sourit à la monomorphe tout en restant sur ses gardes, prêt à tout moment à dégager sa magnifique faux qui était toujours sous sa forme de canne.

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Durza avançait de manière prétentieuse jusqu'aux escaliers, il voulait sortit immédiatement de cette pièce, indigne d'une personne de son rang. Les caves étaient bonnes que pour les miséreux ou les prisonniers dont on ne souhaitait plus entendre parler. Tandis qu'il marchait, la monomorphe chercha à atténuer sa colère vis-à-vis de la femme qui l'avait accueilli. En vain! Le mal était fait et cette Humaine paiera pour son affront, d'une manière ou d'une autre! Un tempérament spécial...Il grogna. Cette jeune rousse devait être dressée convenablement.

Il remarqua que son guide, qu'il considérait davantage comme une servante due à son rang, le dévisageait curieusement. Avant qu'il la réprimande elle-aussi sur son comportement incivil, cette dernière lui demanda s'il pratiquait un domaine martial. Il s'apprêtait à répondre quand une personne ouvrit la porte juste devant lui. Il s'attendait à un autre esclave venu le servir, comme son titre l'exigeait, mais il avait face à lui un Ange de Cendre. Cette Créature semblait rompue à l'art de la guerre, les nombreuses cicatrices qui barraient son torse le prouvaient aisément. Peut-être avait-il découvert un adversaire à la mesure de ses talents exceptionnels? Il était vêtu d'une simple toge, ce qui le fit douter sur son rôle en ce lieu, et possédait une canne à l'aspect suspect. L'individu supposa qu'il était un escrimeur. Le Maître de guerre Durza sortit alors son épée à une main et demi de son fourreau et la leva jusqu'à son visage pour que les personnes présentes puissent l'admirer. C'était une lame finement ouvragée, la garde et le pommeau était décorés d'or et de pierres précieuses. Cette arme témoignait de son grade. Il la fit ensuite tournoyer dans sa main droite, et uniquement celle-là supportait le poids de l'épée bâtarde. La lame tournait à une telle vitesse qu'on ne la distinguait plus, puis il la rengaina aussitôt.

"- Je pense que cela répond à votre question...Puis-je savoir à qui je m'adresse?"

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Le Vampire avait dégainé son épée et la lui montra en plein devant son visage, une belle épée d'excellente facture et bien facturée de surcroît. S'ensuivit une série de kata que le vampire s'efforcer d'exercer devant ses yeux. Bien sur un oeil inexpérimenté ne pouvait voir la lame mais quand on a trente ans de passé guerrier derrière soit dont une dizaine à traqué les héros de sa propre race... Gruugius ne se fixait pas sur la lame mais sur les poignets du vampire et puis il la sentait cette odeur tranchante, froide, e lisse : celle de l'acier.

Gruugius soupira il avait deviné juste orgueilleux, ses sens ne lui mentait jamais.

"- Je pense que cela répond à votre question...Puis-je savoir à qui je m'adresse?"

Se présenter à un inconnu voilà qui est bien stupide pensa t-il.

"- Vu vôtre âge vous avez du être embauché comme professeurs ici. Certainement de sport étant donnés vos compétences guerrières et l'extrême précision et justesse de vas Kata. Vous aurez bientôt le loisirs de me connaître je suis professeur d'art dans cette école. On se reverra donc certainement en salle des professeurs. Pour l'instant je présume que la jeune Melhün va vous accompagné chez notre charmante directrice. Reposez-vous bien ensuite ou bien vous serez libre de faire ce qu'il vous plaira. Sur ce bonne journée. Un ami à moi ne devrait pas tardé à arriver. Je m'en vais l'attendre.

Il fit un salut à la jeune fille , puis se dit que Daimus ne devrait pas tarder, il allait prévenir Carole de son arrivée qu'elle ne soit pas surprise. Et puis garda contact avec cette odeur bien singulière de vampire il voulait la garder à l'esprit. Quelque chose lui dit que ce vampire serait un élément à changement dans l'école. Il faudrait qu'il comprennent qu'ici les vampires boivent du sang déjà préparé dans des bouteilles.

Gruugius passa ensuite la porte de la cave, changea son magnétisme en une aura de paix et de sérénité puis dit doucement à Carole.

"-Vous voulez un coup de main, je suis là pour attendre un ami qui devrait enseigner aussi dans cette école. Ce vampire à l'air inquiétant j'espère qu'il ne vous a pas causé de tord"

Mell écoutait tranquillement la conversation qu'entretenaient le vampire et l'ange de cendres couturé de cicatrices. Lorsqu'ils abordèrent le sujet du combat, le vampire fit même une remarquable démonstration d'épée, juste devant les yeux de Mell.

"C'est sûr maintenant, il devait forcément travailler dans l'armée ou un truc du genre..." songea la jeune monomorphe, émerveillée devant la souplesse et la rapidité des mouvements de Durza.

Elle ouvrait la bouche avec l'intention de le lui faire remarquer lorsqu'elle aperçut soudain Vurlth qui fonçait droit vers elle. Le petit chat sauta sur la jeune monomorphe, s'agrippant à ses vêtements avec ses griffes et miaulant à qui mieux-mieux. Il paraissait complètement épouvanté.

- Hé ! Du calme ! Qu'est-ce qui te prend ? Et puis d'ailleurs qu'est ce que tu fabrique ici ? Je t'avais enfermé dans la chambre exprès pour que...

Mell s'interrompit soudainement. Elle venait de comprendre.

"Oh non... Il a du se passer quelque chose... Quelque chose de grave..." songea la jeune fille avec angoisse.

Elle se retourna en direction des deux hommes. L'ange de cendres semblait était parti aider Carole Lenoir dans les caves, il ne restait plus que le vampire.

Elle se mit alors à crier dans le couloir pour que tout le monde l'entende :

- Il s'est passé quelque chose dans le dortoir des filles ! C'est peut être grave... Je vais voir ce que c'est !

Et la jeune fille, sans même attendre de réponses se rua vers la porte, son petit chat toujours blottit dans ses bras.

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Peu de temps après qu'il aie quitter l'étrange vampire avec la jeune monomorphe , il vit revenir le chat noir qui miaulait sans cesse autour de ses jambes quoi qu'est-ce-qu'il y a.
Le chat alla vers la porte tout en continuant de miauler. Soudain ses sens en alerte lui avertit d'un danger imminent quellque chose de grave était en train de se passer il devait agir et vie.

"-Capitaine vous devriez venir avec moi je sais pas pourquoi mais il se passe quelque chose de grave en haut, j'y vais de ce pas."

Gruugius sortit en trombe de la cave en attrapant d'un geste vif le chat, puis il dépassa le vampire, pris appuis sur la rambarde d'escalier, étendit ses ailes et en quelque secondes il arriva au hall d'entrée.

Sa lampe torche entre les dents, la technicienne de maintenance était assise en tailleur sur le sol dallé de la cave. Elle s'efforçait de réparer les dégâts que cet abruti de vampire avait causé, ce maître de guerre ne semblait pas aussi compétent qu'il semblait le faire croire. Elle ne se gênerait pas la prochaine fois pour piétiner ses titres et son arrogance. Heureusement pour lui, il n'avait brisé que le boîtier en plastique et l'ampoule était encore intact. Avec le tube de colle extra-forte qu'elle avait toujours sur elle, elle entreprenait de recoller les morceaux. Puis une autre personne vint la déranger.

"- C'est pas vrai! C'est une coalition ou quoi?!" pensa-t-elle.

Elle tourna la tête, pointant également sa torche sur l'individu, et reconnut le professeur d'art. Il était difficile de faire autrement avec toutes ces cicatrices qui barraient son torse. Elle fixa son interlocuteur d'un regard noir quand ce dernier lui proposa son aide. Bien qu'elle acceptait l'aide de quelqu'un quand cela l'arrangeait vraiment, elle préférait travailler seule. Et elle doutait énormément sur ce qu'il était capable de faire. Elle répondit sèchement:

"- Vous vous y connaissait en alimentation électrique monophasé à 230 Volts?"

N'attendant aucune réponse, car elle la connaissait déjà, elle retourna à son collage et remit en place le dernier morceau de plastique. Cela n'avait rien d'esthétique, mais on lui avait demandé d'installer une lampe, pas de faire une œuvre d'art. Alors qu'elle s'apprêtait à remonter sur son escabeau, elle entendit un miaulement inquiétant. Cette fichue boule de poils était revenu! Seulement, le professeur s'imagina qu'il comprenait le langage des chats et déclara qu'il y avait quelque chose de grave dans les étages et qu'elle devait le suivre. Et puis quoi encore? Elle était aux ordres de personnes! Enfin si, seulement à ceux de la Directrice... L'individu partit à vive allure tandis que la rousse restait sur place. Elle entendit ensuite la sonnerie d'un téléphone...un téléphone? Ici, dans la cave? Braquant sa source de lumière vers le mur, elle découvrit l'appareil dissimulé derrière un des renfoncements et décrocha. Elle reconnut aussitôt la voix de sa patronne, complètement alarmée:

"- Incendie dans les dortoirs des filles, monte tout de suite je veux que tu fasses l'appel pour voir s'il ne manque personne. Appels Carole pour lui dire de nous retrouver là-haut avec un autre extincteur, je vais tâcher de limiter les dégâts avec ceux des étages. Presses-toi !"

"- Bordel de merde!" ragea-t-elle en replaçant le combiner.

C'était vraiment quelque chose de sérieux. Elle courut en direction de l'escalier, bouscula le vampire qui ne semblait pas avoir bougé depuis un moment, sans même s'excuser et en lui lançant:

"- Alerte incendie!"

Puis elle grimpa les escaliers quatre à quatre. Elle n'avait plus aucune appréhension à leur sujet, puisqu'elle les avait rénové elle-même. Carole se dirigea ensuite vers l'Intendance. Selon ce qu'elle savait, l'incendie semblait être d'une grande ampleur. Et comme elle avait installé elle-même les extincteurs au niveau des dortoirs, elle savait pertinemment qu'il risquait de ne pas y en avoir assez pour lutter contre les flammes. Elle s'arma d'un tuyau d'arrosage d'un gros diamètre et monta en direction des dortoirs.

[HRP : suite du RP, après l'incendie]

Clémentine Demoya n’avait pas des yeux et des oreilles partout mais… presque. Dès qu’elle avait apprit l’arrivée du nouveau professeur vampire et que l'incendie avait été maitrisé, elle avait refermé ses dossiers, s’était levée et était sortie de son bureau pour rejoindre les caves du Manoir. Elle y avait trouvé Durza Wilwort bien entouré, et adressant un signe de tête à la ronde pour saluer tout le monde, elle s’adressa au nouveau venu :

Bonjour professeur, je suis heureuse de vous voir ici. Pourriez-vous me suivre, nous avons deux ou trois mots à nous dire dans mon bureau.

Le ton de la jeune femme était autoritaire. Elle n’avait pas beaucoup apprécié que le nouveau professeur de sport soit également un vampire, et qui plus est un vampire dont le passé n’était pas totalement clair. Mais comme il était le seul disponible, elle avait du l’accepter à l’Ecole, espérant ne pas avoir à le regretter. Il allait remplacer Hugh dans l’équipe des professeurs, mais personne ne pourrait jamais le remplacer dans son cœur ou dans celui de Delora.

Vous nous excuserez…lança la Directrice aux autres présents dans la cave

Et elle s’éloigna, le nouveau professeur sur ses talons.

» Durza Vilwortt