Discours à l'auditorium

Esyrla avait a peine eut le temps de gober, mais pas digérer, l'information que Swendra lui avait donner, que le vieil elfe avait demander le silence avant de les informer qu'ils partaient en direction de l'auditorium pour le discourt de bienvenue de la directrice. Elle avait donc suivit le groupe en essayant de rassembler ses idées, histoire que ses neurones fassent la part des choses et le bilan. Pendant le chemin, elle resta "déconnecter" du reste et quand le moine leur cria de se dépêcher, elle sursauta. Elle alla s'asseoir parmis les fauteuils en velour pourpre et attendit le discour de la Directrice.
Quand celle-ci apparut, Esyrla ne put s'empêcher d'éprouver de la compassion pour elle. Delora et elle allait être dans une période difficile, très difficile même. Esyrla avala sa salive. Les lumières venaient sur eux. Elle se força à sourire et se concentra sur l'instant présent.

Kalimina avait vu défiler encore deux autres élèves à la cave, une elfe et un vampire, qu'elle avait sûrement croisés l'an passé. Elle les salua par un signe de tête poli qu'elle dressait plutôt aux personnes qu'elle ne connaissait pas encore assez à son goût.

Puis le Moine Ignacius se leva et, à grand secours de toussotements, demanda à tout le monde de le suivre afin de partir en direction de l'auditorium où attendait la directrice. Peu de temps avant, Swendra avait pris la peine de chuchoter un avertissement aux arrivants à propos de Delora et d'une autre chose dont l'elfe ne s'attarda pas à écouter.

La psychologue scolaire suivit de près le Moine et jetait des coups d'oeil par intermitences à Delora qui traînait derrière le petit groupe. Quand elle entra dans l'auditorium, elle attrapa la vampire par le bras et la guida à sa suite sans veiller aux regards qu'on pouvait offrir à ce spectacle. Delora faillit s'écrouler avant de s'asseoir mais Kali la retint fermement et la posa sur un siège, à côté du Moine Ignacius. Elle chercha un objet dans son sac et ressortit un bouteille de sang animal. Elle l'ouvrit et la tendit à Delora qui la prit et la bu entièrement. Kali lâcha la vampire et rangea ensuite rapidement la bouteille puis s'assit à côté d'Ignacius.

Si ça ne vous dérange pas, je m'asseois ici. Alors Ignacius, content de revoir les élèves ?

Ele lui adressa des yeux de biches et plaça correctement le jupon de sa robe sur ses genoux.

Mell fit son entrée dans l’auditorium à la suite du moine. Elle n’était jamais entrée dans cette pièce auparavant. La salle était immense. Des gradins disposés en arc de cercle touchaient presque le plafond, et de leurs sièges en velours bordeaux, on avait vue sur la gigantesque scène de bois, pour l’instant cachée par un épais rideau noir aux reflets irisés à cause des projecteurs. Le moine fit se presser les créatures, tout en semblant jeter un œil malicieux sur Carole Lenoir, capitaine du bateau qui avait amené les humains.

Soudain, le rideau s’ouvrit et les projecteurs se braquèrent en direction du centre de la scène, où se tenait Clémentine Demoya. L’air légèrement nerveuse, la directrice débuta son discours :

- Bonjour tout le monde, et bienvenue à l’Ecole David Demoya pour cette nouvelle année.

Mell se dépêcha de trouver une place parmi les sièges pourpre, songeant que le moine avait réussi à assurer aux créatures les meilleures places, au premier rang, là où on avait la meilleure vue sur la scène.

« Il y en a une qui ne va pas être contente… » songea la monomorphe avec un petit sourire en pensant à la technicienne de maintenance.

Puis elle reporta son attention sur la scène et sur Clémentine.

« Tiens ! Elle n’a pas de feuille de notes avec elle… Elle a du courage de tout improviser ! » remarqua Mell. « Ba ! Elle s’en sortira ! Elle s’en sors toujours ! »

Elle se cala confortablement sur son fauteuil et se concentra sur le discours de la directrice.

La triste nouvelle rétractat Tuomas. Malgré tout il suivit le moine en direction d'une gigantesque pièce ou la directrice allait commencer son discours. Tuomas allat donc se poser à coté de Mel et repensa à la triste nouvelle. Il commençait à s'attacher à ses professeurs et voilà qu'ils mouraient. Malgré la tristesse, Tuomas essaya de sourire et les projecteurs se braquerent sur la directrice. Pour mieux digérer la nouvelle, Tuomas se concentra et s'appreta à écouter attentivement Clémentine.

Delora, escortée par une Kalimina bienveillante bien que trop facilement énervante au goût de la vampire, se recroquevilla dans son siège. Elle détacha le châle qui venait Félicie dans son dos et prit la petite tortue sur ses genoux. Elle lui caressa le menton, sortit un feuille de salade de nul part et la donna à sa protégée.

Delora s'amusa de la détermination de Kali avec le moine Ignacius et lui intima un compliment gentillet qu'elle n'avait pas vraiment l'habitude de dire.

Ensuite, Swendra vint s'asseoir à côté d'elle et prit sa main :

"ça va aller. murmura t-elle. On va s'en sortir, on est forte, on va s'en sortir, même sans eux."

Delora s'empressa de retirer sa main et répondit :

Peut-être. Mais c'est surtout à toi d'être forte. Pour moi, je surpasserais la douleur seulement en me vengeant.

Une lueur de rage passa dans les yeux de la vampire puis disparue aussitôt, remplacée par une regard impassible. "Pourquoi je devrais le laisser vivre encore ? Ce traitre !" Une rugissement féroce s'échappa de sa gorge qui la fit elle-même sursauter. Un rictus malicieux s'afficha sur son visage démoniaque et le monste qui était en elle s'éveilla. Peu à peu, elle oublierait le secret de son viol et peut-être, peut-être...

Elle inspecta du regard la salle et ses camarades et dit :

Pourquoi vous avez tous des têtes d'enterrement ? On est de retour à l'école, ensemble, vous devriez être contents, vous.

Bonjour tout le monde, et bienvenue à l’Ecole David Demoya pour cette nouvelle année.

"- Allez, on se grouille! On est en retard!" encouragea-t-elle.

La technicienne de maintenance, bibliothécaire du manoir et capitaine du Tempétueux pénétra dans l'auditorium avec sa discrétion habituelle. Elle était trempée, son bandana noir et ses cheveux roux ruisselaient de gouttelettes d'eau, et une flaque commençait à se former à ses pieds. Elle observa rapidement les personnes qui étaient assises. Évidemment, c'était tous des Créatures, la seule Humaine était sur la scène. Ils étaient tous placés sur les sièges de devant et les avaient tous occupés. Ne croyant pas du tout qu'il s'agissait là du hasard, elle jeta un œil sur le Moine Ignacius, qui lui adressait un sourire malicieux. La rousse lui rendit un regard noir.

"- Tu perds rien pour attendre!" souffla-t-elle doucement pour elle-même.

Elle céda le passage aux deux Humains qui arrivaient derrière elle, puis elle chercha une place tranquille, à l'écart de tout le monde. Elle se laissa tomber sur le fauteuil, croisa les jambes et passa les mains derrière la tête. Lenoir était sur le point de s'endormir, elle avait dû se lever très tôt pour aller à Carentan.

Arrivé tout juste derrière Lenoir, Martin entra dans la salle, armé de ses sacs de voyage ainsi qu'une poche de son pantalon orange rougie. Se sentant un peu trop exposé, il avait longé les murs de l'école jusqu'à ce qu'il arrive à l'auditorium. Une fois arrivé là-bas, un détail le frappa: plusieurs personnes avaient des oreilles pointues ou d'autres ''anormalités''. Devant cette découverte sensationnelle, il ne put s'empêcher de crier:

-Génial! C'était donc vrai alors!

Toutefois, il remarqua que l'ambiance était lourde et qu'il venait peut-être bien de déranger tout le monde. Il se reprit en ajoutant un tout petit:

-Désolé.

Finalement, il s'assit dans le premier fauteuil qu'il trouva libre, dans le fond de l'auditorium, à l'abri des regards.

Bon sang de bon ces fichus directeur de prison avait fais exprès de le relâcher à la dernière minute. Ne pouvant plus voler il avait du courir de nuit chez ses parents prendre une vielle et courte toge grises foncées sa canne qu'il avait réussit à cachés et tout les carnets de croquis et autres notes qu'il avait faites.
Il avait ensuite traversé tout le continent des siens qu'il ne considérées plus comme telles en vitesse grand V. Le regard des gens curieux et pitoyable lui donnés envie de vomir , il ne savent pas eux ce que c'est 300 ab-ns dans l'enfer des fous.
Puis il rattrapa finalement un jeunes vampires reconnaissables une sensationnelle vision veloutée que sa vision tactile identifiée. Il le suivit jusqu'à la porte où il entendit prononcé une phrase puis il ne perçut plus le velour bizarre.
Arrivant dans la grotte il vit une arche qui le fit planer dans monde "quel chef d'oeuvres d'esthétiques pensa-t-il" puis reprenant ses esprits il prononça la phrase entendu d'un air appréhensif

- Transportes-moi à l’Arche de l’Ecole David Demoya ...

Il fut aussitôt hapé par une force mystérieuse et attéri dans une cave mystérieuse où il entendait des voix de l'autre coté de la porte de la cave, il suivit l'intense chant gothique qu'il identifiait lui comme un vieux vampires puis après un long couloir dans lequel il qu'il n'en pouvait plus d'admirer, il se mit à se demander s'il n'était pas en train de rêver dans sa cellule et si tout ça n'était pas un rêve.
La voix de la directrices accueillantes qui le renvoyait un mélodieux chant d'oiseaux le fit sortir de ses songeries.

Il arriva devant la porte de l'auditorium après avoir suivis le groupe du vieux vampire et se mit a attendre que la directrice le remarque dans un coin de la porte. Après 300 ans d'emprisonnement il ne savait plus trop comment paraître sociable à vrai dire . . . .

Edit par Carole: Il faut vraiment que tu relises tes textes parce qu'il y a beaucoup de fautes d'orthographe. Et tu parles de quel vampire?

De l’agitation…
Des cris de joie…
Le brouhaha des conversations…
Tous ces éléments mettaient Maximum mal-à-l’aise, ne contribuant qu’à accentuer l’air renfrogné qu’elle arborait sur le visage depuis maintenant plusieurs heures. Depuis qu’elle s’était levée ce matin, pour être exacte. La jeune drow avait préparé ses valises la veille, et était maintenant parée pour se rendre dans son nouvel établissement scolaire. Pfff! Une école! Comme si il y avait jamais eu de place pour une drow dans une école! Ses parents lui avaient fait une sale coup cette fois-là et elle éprouvait envers eu une fureur qui l’empêcha de leur dire correctement au revoir au moment du départ. Malade de rage et d’humiliation, elle avait gardé un silence courroucé et s’en était allée toute seule, traînant avec pleine malgré son endurance une énorme valise sur le chemin qui devait l’amener à l’Arche.
Arrivée devant le grand édifice de pierre, elle l’avait contemplé, morose, songeant qu’il était la concrétisation matérielle de ce qu’elle appelait son «exil». Elle aurait tant préféré rester avec les siens, là où elle avait ses repères, où on la reconnaissait à sa juste valeur! Tandis que maintenant, elle devrait se coltiner une bande de mômes geignards et empotés… Affligeant.

"Transporte-moi à l’Arche de l’Ecole David Demoya" avait-elle énoncé d’une voix claire.

Ce n’était pas la première fois qu’elle utilisait une Arche, mais voyager avec lui laissait toujours cette impression mitigée. A son arrivée, elle s’était retrouvée dans ce qui était vraisemblablement une cave, au milieu d’une foule d’autres individus qui bavardaient allègrement. D’un coup sec de ses grosses bottes cloutées, elle avait poussé son énorme valise du pied pour la faire avancer, et avait tendu à un très vieux elfe qui semblait gérer tout ce petit monde une lettre de recommandation de ses parents, expliquant pourquoi elle venait dans ce pensionnat, etc.
A présent, après avoir voyagé dans des dédales de pièces et de couloirs que Max ne s’était même pas donné la peine de retenir, ils étaient arrivés dans un grand auditorium, attendant le discours de la directrice. Toujours plongée dans une mutisme furieux et irascible, la jeune drow choisit une place un peu à l’écart et attendit, bras croisés, ne comprenant rien à l’organisation qui semblait légèrement bordélique –des élèves arrivaient encore après que la directrice aie dit sa phrase d’introduction, menés par une rousse flamboyante trempée comme une soupe… En jetant un regard morne aux alentours, elle se demanda si elle se ferait jamais un seul ami ici. Les pensionnaires ressemblaient à des êtres superficiels et caquetants comme il y en a tant partout. Maximum observa la dirlo en détail; une femme d’âge mur à la chevelure d’un brun sombre et aux magnifiques prunelles malachites, qui semblait plutôt ravie de retrouver ses chers petits poussins. La drow poussa un « pff » chargé d’indifférence et s’avachit plus encore sur son banc, osant même jusqu’à mettre les pieds sur le dossier de celui de devant dans l’espoir que personne ne la remarquerait.

Bras et jambes croisés, Maximum n’écouta presque pas un mot du discours de la directrice, préférant laisser voguer son regard sur l’assemblée. La grande majorité des élèves présents dans l’amphi semblaient être coutumiers de cette école, contrairement à elle. Pire, il semblait n’y avoir aucun de nouveau. Elle savait parfaitement qu’il était encore plus difficile de s’intégrer dans une communauté déjà formée et, à vrai dire, elle n’en avait aucune envie. La jeune Drow laissa son regard s’attarder sur la rousse détrempée, dont la chevelure éclatante et si particulière gouttait sous son bandana noir, et passa aux autres personnes. Quelque part dans la salle, un jeune humain à la tignasse d’un noir corbeau avait l’air un peu trop enthousiaste; presque aussitôt, il s’en fut au fond de la salle. Ici, chacun semblait différent, il y avait toutes les espèces réunies (et pour cause! C’était le but, la mixité raciale, non?). Max aperçut même la tête blonde et les oreilles pointues d’une elfe lumineuse qu’elle détesta aussitôt, sans même la connaître.
Il semblait également y avoir ici de tous les caractères, de la grande amazone rouquine qui ne se laissait pas marcher sur les pieds à la dirlo mère Thérésa, en passant par les petites cruches bonnes poires bien timides et naïves… De futures victimes? Peut-être… Après tout elle accumulait trop de rancœur ses derniers temps, il faudrait bien qu’elle trouve quelqu’un pour passer ses nerfs…

Ennuyée, pressée que ce discours interminable et relativement inutile selon elle, puisqu’il ne concernait d’ailleurs que des formalités administratives et d’organisation, se termine, Maximum bailla sans retenue et se mit à se curer les ongles pour passer le temps. En vérité, derrière son masque d’indifférence et de mépris, elle souffrait de cette situation. Plus les minutes passaient et plus elle avait l’impression qu’on l’avait volontairement exilée dans un établissement inintéressant pour la tenir à l’écart des affaires de la famille… dans le but de laisser le champ libre à sa sœur aînée par exemple!

Ruminant de sombres pensées, la Drow s’aperçut juste à temps que la directrice avait fini sa logorrhée et souhaitait la bienvenue aux nouveaux arrivants, à savoir elle-même et un certain professeur Ashtarius peu loquace. La dirlo lui parla comme à une môme paumée et cela ne fit qu’accroître son sentiment d’exclusion qu’elle redoutait autant qu’elle désirait. Max lui fit un sourire qui renverrait le soleil se coucher.

"Sans blague" déclara-t-elle d’une voix ironique "j’aurais jamais deviné." Non mais franchement! Bien entendu qu’elle était au niveau 1 puisqu’elle venait de débarquer! En vérité, rien ne justifiait la méchanceté avec laquelle elle s’était adressée à la directrice, mais étant de mauvaise humeur l’adolescente n’était pas disposée à se montrer agréable. "Enfin, merci quand même, je sens que je vais me plaire ici, c’est tellement super" fit-elle encore en mettant volontairement l’antiphrase de son propos en avant.

-Nous aurons l’occasion de parler un peu plus tard professeur… Ashtarius, il me semble…

Ah il reconnaissait bien là la soyeuse odeur de fraise et de framboise qui lui avait expliquée deux mois auparavant qu'il allait désormais enseigner ses connaissances pour son établissement.
Posant ses yeux bleus dans ceux de la directrice il allait lui confirmer d'un ton reconnaissant mais il fut coupé par une toute jeune drows.
L'amertume du Pamplemousse, et l'acidité du citron, l'écorce dur d'un arbre, et la symphonie mélancoliquement en colère d'un violon mal accordé.
Telles furent les impressions que lui donnèrent la jeune drow.
Durant son existence il apprit beaucoup de chose sur eux notamment grâce à son voisin de cellules qui en était un.

Il se remémora ce qu'il lui avait dit

" Chez nous les drows, les enfants sont éduqués, dans la haines des elfes, entraînés à combattre, et c'est tout, tout n'est que cercle vicieux on ne peut du coup que détestait les elfes, mais croit moi avec ce que je sais c'est qu'il y a derrière tout ça un beau tissus de mensonge dont les matrones savait usés à la perfections , comme leur déesse immonde tisse sa toile dégoûtante."

Il ne se rappelait que très bien de la sensation que ces paroles lui avait données, quelque choses de visqueux avec une odeur pire que celle d'un cadavre en décomposition et quand au goût .... il en avait vomit de dégoût.

Ils s'étaient revus peu de temps avant sa libération dans les deux minutes de pause qu'ils avaient eu et il lui avait dit après qu'il l'ai informé sur son poste de professeur d'Art.

" Si tu as comme enfants une jeune drow, ou un jeune, soit pas trop dur envers lui ou elle, les drows sont façonnés pour la guerre et la haine et sont mal à l'aise dans des endroits où l'amitié et l'entente règne. Même les sœurs et les frères ne s'entendent pas , tout n'est que dualité et adversités. Pas de places pour l'am ...l'amo ..."

La discussion s'arrêta là, Lars n'arrivait pas à sortir le mot Gruugius l'avait acquiescé d'un signe de tête.
Voilà une élève qui promettra de ne pas m'ennuyer.

Revenant à ses moutons il se retourna vers des sensations plus agréables et dit à la directrice d'un air reconnaissant comme le sourire et le regard fatigué et las qu'il arborai:

-C'est cela oui Ashtarius c'est mon nom et Gruugius mon prénom.
Sa voix était calme et posée mais de la fatigue se faisait sentir laissant apparaître une douceur au fond.

Il se sentait enfant perdu en disant cela.

Attentif au discours comme aux nouveaux arrivants, Tuomas vit apparaître un ange de cendres couvert de cicatrices (la douleur n'étant pas une des principales passion du vampire, il commença à frémir en pensant à ce qu'il avait dû subir) et une drow qui semblait méprisante et sans-gêne. Bien sur, Tuomas tiqua sur elle, et commença à énumérer toutes les raisons valables selon lui de cette si mauvaise habitude. Il ne sortit de ses songes qu'une fois qu'il eut entendit son prénom, et qu'il resterait en niveau 1. Un peu de déception et de mélancolie mais qui prirent fin quand il entendit qu'il serait (tout de même) en compagnie de Mel et de la jeune drow. Drôle de nouvelle puisque il s'imaginait déjà, la mélancolie de retrouver sa chambre... Mais, alors qu'il pensait aux chambres des garçons, il réalisa qu'il allait être le seul garçon en niveau 1. Et donc, peut-être tout seul dans sa chambre... Malgré le doute qui commençait à le hanter, il se tourna vers Mel et lui dit:

-Hé, Mel, tu penses que les professeurs et les cours seront différents en fonction des niveaux?

Esyrla fut heureuse d'entendre qu'elle passait en niveau 2. Mais elle fut aussi triste par la suite de s'apercevoir que même si elle aimait bien Delora et Swendra, elle n'était pas avec Juliet et Mell. Elle se tourna pour voir les nouveaux professeurs et élèves- un humain qui avait l'air émerveillé de voir autant de créatures, un ange de cendre avec plein de cicatrices partout, et une drow qui n'avait pas l'air commode. Elle se dit qu'elle allait avoir du mal à faire bonne impression à cette nouvelle là, vu la réputation des elfes chez les drows et des conséquences du conflit.

Puis, elle se pencha sur son fauteuil pour voir Swendra et Delora et leur dit avec un grand sourire:
"- Les filles c'est génial, on est ensemble!!!"
Puis elle s'approcha de Delora et lui dit:
"-Félicitation pour ton poste de cheftaine!..."
Elle allait continuer quand elle entendit Swendra sangloter. Elle se douta que c'était le contre choc de sa rupture avec Quentino et même si elle n'avait pas fréquenter souvent le drow, elle comprenait la peine de Swendra. Elle se contenta de lui prendre l'épaule et de sortir un mouchoir, qu'elle lui tendit, ne sachant pas trop comment se comporter dans ce genre de situation.

Carole était affalée sur son fauteuil, et n'avait pas bougé d'un millimètre. Elle paraissait indifférente à l'enthousiasme général. Et après avoir traversé une partie de la Manche deux fois depuis une heure matinale...trop matinale à son goût! Elle observait les yeux mis-clos, sur le point de se fermer et de transporter leur propriétaire dans un sommeil profond. Elle apercevait le nouveau professeur qu'elle avait transporté à travers la mer et qui était encore plus excité que tous les élèves réunis. Le Capitaine du Tempétueux se demandait aussi où était passée la gamine qui était avec lui. Elle reconnut également la Monomorphe Poisson avec qui elle avait déjà eu l'occasion de discuter, elle n'était pas avec son petit copain, Kaïro, qui l'avait accueillie ici, ce qui l'étonna d'ailleurs. Il y avait également la Monomorphe Bélier, avec qui elle avait eu un petit incident au milieu de la forêt; rien que d'y penser, cela lui donner des frissons, accentuées par l'eau qui dégoulinait toujours de ses vêtements. Elle constata avec dépit que la psy' était revenue, et elle semblait fleurter avec le Moine...Puis d'autres visages qu'elle n'avait pas eu l'occasion de voir l'année dernière, en plus de ce qui semblait être un nouveau prof. Que pouvait-il bien enseigner avec toutes ces cicatrices sur le torse? Cependant, un visage retint son attention quelques secondes. C'était apparemment une nouvelle élève, un Drow, si elle ne se trompait pas. Après avoir passée un an en compagnie de Créatures, elle n'arrivait toujours pas à différencier certaines races. Quoiqu'il en était, cette gamine la dévisageait depuis un petit moment déjà, et la façon dont elle la regardait ne lui plaisait pas du tout. La technicienne de maintenance lui rendit un regard froid, presque noir.

Sa patronne commença enfin son discours. Cela eut le même effet qu'une boîte complète de somnifère. Elle bailla lourdement et ne saisit seulement la moitié des paroles qui sortait de la bouche de Demoya. Elle comprit vaguement qu'il s'agissait de modifications au sujet de l'organisation des élèves. Elle n'en avait strictement rien à faire, et s'endormit peu après.

La jeune rousse se retrouva dans le Minnesota aux États-Unis, pour une raison qu'elle ignorait totalement. Elle assistait à un match de hockey sur glace, alors qu'elle n'appréciait pas spécialement ce sport, même pas du tout. Elle suivait les actes d'un joueur en particulier sur le terrain glacé. Il était très doué! Puis une coupure de courant apparut, interrompant aussitôt la partie. Lenoir sortit une lampe torche de son blouson en cuir rouge et suivit un groupe de responsables dans les couloirs du stade. Elle comptait leur apporter ses connaissances en matière de maintenance. Dans un petit local, quelques hommes se regroupaient autour d'une armoire électrique, éclairée à la lumière des lampes ou des briquets. Elle bouscula tout le monde pour l'atteindre et commença son diagnostic...Elle s'apprêtait à dé-câbler un fil avec un tourne-vis quand une voix la stoppa. La jeune femme se retourna et reconnut le joueur de hockey qu'elle admirait quelques minutes auparavant. Il avait les cheveux assez long, qui lui tombaient sur les épaules. Il signala son intention de lui donner un coup de main et sortit de sa poche un couteau suisse rouge, puis il coupa un fil un peu plus haut à l'aide de la paire de ciseaux intégrée dans son outils. C'était ce qu'elle comptait faire après le dé-câblage: relier les deux fils pour dériver le courant.

Delora porta attention au discours de Clémentine et apprit qu'elle devenait cheftaine de niveau 2. Elle murmura un "hum" indifférent et pensa "il serait fier de toi, Dell, il le serait." Mais bien sûr... Elle devrait penser à ce genre de choses ridicules plus souvent. Navrant. Elle croisa le visage nostalique de Swendra et caressa brièvement son bras pour la concoler.

- Ca va s'arranger, d'accord ? Puis elle se tourna vers Esyrla : Contente de te savoir parmi nous ma chère.

La vampire se tassa dans son siège et passa une main sur la carapace de Félicie. Elle tourna la tête d'un côté et entraperçut soudain une nouvelle, que venait d'apostropher la directrice. Une drow comme son apparence le disait et le caractère avait l'air bien celui d'un drow. "Wouah, ça va être comique avec Kali !" Elle retint un éclat de rire et esquissa un clin d'oeil à la nouvelle, sans raison particulière. Peut-être pour l'encourager à malmener l'elfe psychologue.
Elle posa ensuite un regard interrogateur sur le nouveau professeur, un ange de cendre, couvert de cicatrice. Elle ne chercha pas plus loin et conserva sa curiosité pour la suite. Elle remarqua l'arrivée précitée mais discrète tout de même de Juliet et s'en amusa quelques peu. "Ah ! Les humains ! On les changera jamais !"
Elle lança un regard dérangé à la technicienne de maintenance qui semblait dormir et anticipa une petite bêtise. Elle sortit de son siège et s'approcha de Carole. Elle avança ses lèvres près de l'oreille de la capitaine et rugit férocement d'un coup. Puis courut retourner sur son siège en pouffant.

Gruugius ressentit les regard curieux comme un goût épicé de caramel, un truc bizarre quoi.
Il se demanda le pourquoi de la curiosité
" Je suis bête dit-il dans la précipitation j'ai oublié de mettre ma toge"
Alors qu'il s'apprêtait à l'enfilait un rugissement le fit sursauter. Apparemment une jeune vampire venait de hurlait à l'oreille d'une humaine trempée endormie.
La vision de ce rugissement lui faisant l'effet de mille plume qui le chatouillé, il éclata brièvement de rire.

L'effet fut qu'il en oublia tout stress, après tout ça faisait près de trois cent ans qu'il n'avait pas rit. et il profita de cette "diversion"pour enfiler en un éclair sa toge, et en quelques secondes se retrouvés au près de la directrice et lui demanda.


- Dois-je me présenter ou bien cela ce fera plus tard ???

Gruugius posa un regard interrogateur à la directrice qui en disait long sur son envie de se présenter.

" Bon sang vut la vivacité d'esprit de certain ....oui j'ai foi en ces jeune c'est certain. Son expression n'était plus du tout lassa il avait même l'air rayonnant et une sérénité totale se faisait sentir de quiconque était en sa présence.

(hj : le cours d'Histoire a ouvert. Vous pouvez vous y rendre, mais c'est pour l'instant le seul RP que vous pourrez faire, en plus de celui-ci, tant que les professeurs ne se seront pas présentés)

Voyant qu'il ne pourrait pas y échapper, Martin décida de passer le premier, question que ce mauvais moment qui était pour lui un supplice finisse par passer. Il monta alors sur scène d'une démarche lente, sa main blessée enfoncée dans la poche rougie de son pantalon. Une fois arrivé sur la scène, il tenta de se détendre en laissant aller un petit rire gêné. Voyant que cela ne changeait rien, il replaça légèrement ses lunettes sur son nez, ferma les yeux quelques instants et débuta son discours, comme si rien ne venait de se passer:

«Alors bonjour à tous. Je me nomme Martin Markovis et je serai le professeur de littérature cette année. Comme plusieurs risque de s'en rendre compte, je serai presque toujours accompagné de mon animal de compagnie, Daëphus.»

Le professeur pointa alors un endroit vide près de lui.

«Donc comme vous pouvez le voir, je ne serai pas seul à l'enseignement puisque j'aurai ce qu'on pourrait appeler un second. En cas de problème ou de question et que je suis introuvable - ça peut arriver parfois - vous n'aurez qu'à demander à Daëphus. Et pour ceux qui seront mes élèves, je tiens à vous dire que je m'arrangerai toujours pour que les cours soit à l'image de ceux qui le donne, c'est-à-dire vous. Oh, et moi, bien sûr.»

Martin s'attendait alors à des applaudissements, mais devant le silence, il s'en alla de la scène en souriant comme un bambin.