Discours à l'auditorium

Il ne le savait peut-être pas mais le professeur Ashtarius avait parfaitement décrit la vie et l’état d’esprit des Drows; et en ce moment précis Max en était l’exemplification même. Dans cet auditorium empli du brouhaha des conversations enjouées des autres élèves, elle se sentait déplacée, inconvenante, morose et quelque fois nerveuse, jetant des coups d’œils partout autour pour repérer les portes, les fenêtres et autres issues de secours, dans le cas d’une fuite potentielle.

**Manie de soldat** se dit-elle.

Elle redoutait et haïssait de s’intégrer autant qu’elle le désirait. Mais pour le moment, elle n’avait pas vraiment le choix, car les groupes d’amis semblaient être déjà formés, et pour cause –les élèves de l’année précédente se connaissaient déjà tous. Agacée, déjà impatiente de trouver ses quartiers et de s’y installer, même si elle savait pertinemment qu’elle ne s’y sentirait jamais comme chez elle, Maximum se mit à soupirer de plus en plus fréquemment.
La jeune drow observa un instant les ado qui seraient en niveau 1 avec elle. Il y avait deux filles et un garçon. Une humaine, aux très longs cheveux d’un noir de jais et aux iris vert pâle. Une monomorphe à la splendide chevelure blond platine d’où dépassaient une paire de cornes et aux yeux d’obsidienne. Et enfin un vampire, dont les cheveux écarlates s’arrêtaient au cou. Max retint de justesse un « pfff » méprisant. Non content de devoir se coltiner des péquenaux pacifistes elle devrait en plus être avec une troupe de gravures de modes. Y avait-il quelque chose de normal, de connu, qu’elle saurait apprécier dans cette école?

Elle remarqua que la rousse trempée avait surpris son regard, et la considérait maintenant avec froideur. La jeune Drow fit de même, lui rendant un regard ouvertement antipathique. Puis elle remarqua une jeune vampire qui arborait une crinière flamboyante aux reflets moirés; cette fille venait de lui faire un clin d’œil, ce qui avait tant surpris Maximum qu’avant qu’elle n’aie pu réagir, la fille avait déjà tourné la tête. Habituée à recevoir soit de l’indifférence soit du mépris, la Drow ne s’attendait pas du tout à ça.
La vampire en question se leva ensuite discrètement de son siège et alla pousser un rugissement dans l’oreille de la rousse endormie avachie sur son siège. Sans avoir pris le temps de réfléchir, Max éclata d’un rire franc. Décidément, cette vampire était surprenante!

Monta ensuite sur scène l’homme aux cheveux corbeau, celui qui avait montré beaucoup d’enthousiasme lors de l’arrivée. La Drow se serait à peine douté qu’il était professeur, il n’avait l’air ni très mâture ni très à l’aise devant un public, et elle ne comprit rien à son discours. Elle glissa ensuite un œil intéressé vers l’ange de cendres; il avait le torse couturé de cicatrices, comme si il avait eu un passé guerrier particulièrement violent.

Ashtarius sourit ... à la réponse reçu par la directrice. Il sentit une gênes par rapport à son éclat de rire bref. Il le savait une légère amertume acidulée. Ca le contrarié , il préférait le soyeux goût de fraises, qui d'ailleurs repris le dessus.

Il vit un humain au cheveux noir l'air lent monter sur scène à côté de lui, une odeur d'humidité s'émanait de lui et de bois mouillé. Une autre sensation apparue en même temps, une odeur épicée au toucher de glaise , qu'il identifiait comme quelque chose d'espiègle. " Un esprit farceur?"se demanda-t-il.

- ...je serai presque toujours accompagné de mon animal de compagnie, Daëphus.

"un animal de compagnie?" curieux personnage mais qui n'a pas l'air inintéressant.

Puis il ressentit la triste et amer symphonie de violon "la jeune drow ..." pensa t'il " désolé petit mais je risque de te décevoir ..." il lui afficha un sourire discret et compatissant.

Puis regarda le reste de l'assemblée et se présenta d'une voix calme et limpide.

- Bonjour à tous, dit-il en posant ses affaires par-, Je suis Ashtarius Gruugius, et je serais votre nouveau Professeur d'Art. Je vous enseignerez ce que je sais, sur l'art en général et surtout sur les beaux-arts : mon domaine. J'essaierais de vous faire un cour le plus juste qui soit. Avez-vous des questions ?

Il s'arrêta un moment en attendant une question mais comme aucune ne venait il se disait qu'il avait été clair et en fut ravi. "Après tant d'années de solitude je parvient à me faire comprendre clairement. Tant mieux.

- Puisque personne n'a des questions je vais laisser la place à quelqu'un d'autres se présenter.

Sur ce il reprit ses affaires et alla s'assoir dernière les deuxième année patientant calmement.
"vivement que la directrices me donne mon emplois du temps."

Edit Carole: Penses à relire parce que je crois qu'il manque des mots dans ton texte.

Carole relia les deux fils électriques et les solidarisa solidement avec un morceau de ruban adhésif que lui tendait le séduisant joueur de hockey. Elle se demandait d'ailleurs où était passé le sien. Elle ré-enclencha le disjoncteur et la lumière réapparut. Le match allait pouvoir recommencer et la jeune rousse pourra de nouveau admirer l'homme qui venait de l'aider. Elle se tourna vers lui, ce dernier souriait et déclara:

"- Joli travail! Ah, au fait, je m'appelle Mac..."

Un hurlement sauvage résonna à son oreille! La technicienne de maintenance se réveilla en sursautant, et bascula de son fauteuil pour se retrouver étalée sur le sol. Elle se releva d'un bond, les sourcils plus froncés que jamais.

"- Bordel de merde!!! Quel est l'enfoiré qui a fait ça?" s'écria-t-elle.
([HRP] Euh...je sais plus vraiment si c'est autorisé ce genre de langage... [HRP])

Elle était furibonde à l'idée qu'un petit plaisantin venait de la tirer de son sommeil, et surtout du magnifique rêve qu'elle était en train de faire. Elle jeta un regard furieux à l'assistance dans l'espoir de déceler le coupable, malheureusement, l'enthousiasme général l'en empêcher. La plupart des gens avaient le sourire aux lèvres et plusieurs d'entre eux riaient aux éclats, dont le nouveau professeur bardé de cicatrices et la gamine Drow. Elle commença à longer les rangées de fauteuils pour repérer son coupable et lui annonçait comment elle appréciait ce genre de plaisanterie...

Seulement, elle fut interrompue dans sa recherche par la Directrice, qui voulait qu'elle se présente à tous le monde. Elle soupira d'agacement, elle n'avait pas que cela à faire; surtout qu'elle était connu par la plupart des pensionnaires, et les autres la connaitrait bien assez tôt. Mais elle devait obéir à son chef et se décida à grimper les marches pour atteindre la scène. Elle semait des gouttes d'eau sur son passage. Carole bouillonnait de rage et on pouvait aisément imaginer l'eau s'évaporer comme dans certains dessins animés. Elle laissa le professeur qu'elle avait amené jusqu'ici et l'autre balafré faire leur petite tirade. Énervée comme elle était, elle ne retint rien du tout de leurs paroles. Elle fixait toujours les gradins, les bras croisés sur sa poitrine, en espérant trouver le coupable. Quand son tour arriva, elle s'appuya fortement sur le pupitre et brailla dans le micro:

"- Je suis le Capitaine Carole Lenoir, commandante du Tempétueux, technicienne de maintenance et bibliothécaire du manoir. Et j'ai un message pour le petit malin qui m'a fait cette blague: si je te chope, tu vas passer un sale quart d'heure! Peu importe qui tu es!!"

Elle s'écarta ensuite du pupitre et broya du noir un peu en arrière sur la scène. Son esprit vibrait de vengeance et moyens pour l'assouvir.

Mell attendait patiemment que la directrice commence son discours. Près d’elle, Tuomas était lui aussi concentré sur Clémentine. De l’autre côté, Swendra agrippa la main de Delora et lui murmura quelque chose que Mell n’entendit pas. Apparemment, cela exaspérait quelque peut la vampire, dont le visage se renfrogna encore un peu plus. Une lueur de rage passa même dans ses yeux, ne durant qu’un cours instant mais suffisant à la monomorphe bélier pour deviner à quoi elle pensait. Peu à peu, un rictus malicieux apparaissait sur son visage, ce qui la rendait plus effrayante que jamais. Mell en frissonna.

- Pourquoi vous avez tous des têtes d'enterrement ? On est de retour à l'école, ensemble, vous devriez être contents, vous, lâcha soudain la vampire en inspectant ses camarades présents dans la salle.

Mell eu un petit sourire à ces mots, et se remit rapidement à fixer l’estrade illuminée par les projecteurs. Mais un autre événement vint perturber sa concentration : trempée jusqu’aux os et ruisselante, le Capitaine Carole Lenoir venait d’apparaître sur le pas de la porte, l’air peu enchanté. Une flaque d’eau se formait à ses pieds tandis qu’elle jetait un coup d’œil noir au moine Ignacius. La monomorphe bélier ne pu s’empêcher d’étouffer un éclat de rire.
Apparemment, c’était également un spectacle très comique pour la directrice qui fut prise d’un fou rire soudain. Elle eu beaucoup de mal à s’arrêter et à reprendre son sérieux, mais quand ce fut le cas, elle demanda :

- Je ne vois pas Juliet, elle était bien avec vous Carole ? Quelque chose l'a retardé ? Vous êtes trempée ! Nous allons attendre quelques minutes que miss Konayuki vienne nous rejoindre.

C’est vrai que, tellement surprise par l’arrivée du Capitaine trempée comme une soupe, Mell n’avait pas prêté attention aux personnes qui la suivait. Elle se pencha et aperçu un jeune homme d’une trentaine d’année environ qui semblait émerveillé devant toutes les créatures présentes dans la salle. Mais effectivement, Juliet n’était pas là.

« Elle s’est peut être perdue ? »songea Mell avec inquiétude.

En faisant le tour de la salle du regard, elle constata également que deux nouveaux venus s’étaient glissés dans les gradins : un ange de centre à la peau criblée de cicatrices et une drow l’air peu commode.

" Je me demande ce qui a pu lui arriver ", pensa-t-elle en observant l’ange de cendre plus attentivement. « Et cette drow a n’a pas l’air d’avoir l’habitude de se retrouver en contact avec du monde", remarqua-t-elle ensuite en jetant un coup d’œil à la jeune fille.

Mell s’attarda encore quelque peu sur les nouveaux arrivants, puis les projecteurs se braquèrent soudain sur la directrice, qui commença son discours.
La jeune monomorphe appris ainsi qu’elle restait au niveau 1, mais passait tout de même cheftaine de son niveau, de même que Juliet.

« C’est normal, vu que je suis arrivée en fin d’année »

D’ailleurs, juste au moment où a directrice avait prononcé son nom, la jeune humaine était entrée dans la salle, elle aussi toute ruisselante d’eau de mer. La monomorphe la salua d’un bref signe de la main puis de retourna vers la scène. Mlle Demoya s’adressa tour à tour à l’ange de cendre, qui était donc le nouveau d’arts et à la jeune drow :

- Etant nouvelle ici, vous serez bien sûr niveau 1. Bienvenue à vous.
La réponse hostile de la drow n’étonna presque pas la monomorphe :
- Sans blague j’aurais jamais deviné." Dit-elle d’un ton laconique. "Enfin, merci quand même, je sens que je vais me plaire ici, c’est tellement super ajouta-t-elle, le ton qu’elle avait employé réfutant totalement sa phrase.

« Eh ben ! On va s’amuser… » pensa Mell, tout en prenant en compte le fait que c’était elle et Juliet qui seraient chargées d’elle, étant donné qu’elles étaient les cheftaines du niveau 1.

Soudain, la voix de Tuomas la tira de ses pensées mélancoliques :
- Hé, Mel, tu penses que les professeurs et les cours seront différents en fonction des niveaux ?
Mell se tourna vers lui tout en réfléchissant à la question :
- Hum… J’en doute… A mon avis il n’y a pas assez de professeurs pour pouvoir en mettre des différents par niveaux…

Puis la jeune fille laissa planer son regard sur la salle, qui tomba sur le Capitaine.
« Tiens c’est bizarre… On dirait qu’elle dort » pensa-t-elle en observant le visage de la jeune femme. Effectivement, ses paupières étaient bel et bien fermées ! C’est alors que Delora se leva et se dirigea vers le Capitaine endormi. Elle plaça sa bouche tout près de son oreille et poussa un cri démentiel qui fit sursauter la rousse d’un seul coup ! A la vitesse de la lumière, la vampire revint s’asseoir à sa place, l’air de rien et savourant sa farce. Un bref éclat de rire de l’ange de cendre aux cicatrices ainsi qu’un rire franc émanant de la jeune drow retentirent, mais Mell avait le sentiment que chacun retenait son souffle en attendant la réaction (qui ne risquait pas d’être belle à voir) de la technicienne. Ça, la directrice l’avait compris, et tendit qu’elle invitait les professeurs à venir se présenter, elle interpella également Carole :

- Euh... Carole s'il te plaît, tu viendras également.

Mell voyait la jeune femme se mordre les lèvres et prier pour que tout ne dégénère pas. Par bonheur, le Capitaine, bouillonnant de rage obéit à sa chef et vint se présenter sur l’estrade comme l’avait ait les autres :

- Je suis le Capitaine Carole Lenoir, commandante du Tempétueux, technicienne de maintenance et bibliothécaire du manoir. Et j'ai un message pour le petit malin qui m'a fait cette blague : si je te chope, tu vas passer un sale quart d'heure! Peu importe qui tu es !!

Toute la rage de la jeune rousse émanait de cet avertissement, et Mell savait très bien qu’elle ferait réellement passer un mauvais quart d’heure au coupable lorsqu’elle l’attraperait. Une lueur de vengeance sourde luisait dans ses pupilles, et Mell se félicita de ne pas avoir pensé à lui faire cette farce…

Esyrla fut très surprise de voir la vampire bondir de son siège pour aller mugir à l'orreille de Carole qui s'était assoupie, sans doute très fatiguée par les précédents voyages. Quand elle était venue s'asseoir, tel un éclair, Esyrla en profita pour lui glisser entre deux éclats de rire:
"-Je ne te savais pas si farceuse!"

Elle tenta de se calmer quand la directrice annonca la présentation du nouveau personnel d'éducations. Le de littérature leur parla d'un animal de compagnie Daëphus Elle voyait bien une espèce d'ombre blanche à côté de lui mais ne sachant pas exactement de quoi il s'agissait, se promit de lui poser des questions à ce sujet.
Le professeur d'art était l'ange de cendres aux cents cicatrices, qui avait l'air très gentil, ce qui contrastait avec son allure guerrière. Elle qui aimait bien dessiner était heureuse de cette nouvelle.
Ce fut au tour d'une Carole plutôt fulminante de se présenter et Esyrla se retint de sourire. Elle aimait beaucoup la jeune rousse qui la faisait beaucoup rire, intérieurement bien sur. Néammoins elle trouvait Delora très courageuse d'avoir fait une farce à Carole car Esyrla n'aimerait pas être à sa place si la vampire se faisait attraper.

(HRP : Mell : Attention ! Le professeur d'arts, M Gruugius, n'est pas un drow mais un ange de cendres ^^ Je corrige ça)

Kalimina vit entrer un à un les élèves. Après les créatures, arrivèrent les humains, guidés par Carole, complètement trempée et dégoulinante. La suivait un humain qui s'étonna apparammentr de voir autant de créatures mais qui se fit très discret par la suite en remarquant qu'il n'était bienvenu de crier de cette manière. Remarquant l'absence d'une petite élève, la directrice demanda à Carole où elle pouvait bien être passée. La petite Juliet, qui, l'année dernière, l'avait guidé à son arrivée au manoir, fit son entrée aussi discretement que possible. Arrivèrent également un Ange de Cendre marqué par de nombreuses cicatrices sur le corps, et une Drow à l'air peu ravie d'être ici. Cette dernière lui adressa d'ailleurs un regard dégouté à l'image des conflits qu'ont les elfes avec les drows.

La directrice commença ensuite un discours sur les changement de niveaux et diverses informations pour les élèves. Les conversations reprirent leur cours après la prise de parole de Clémentine et, manifestement, la techinicienne de maintenance s'endormit. Delora, bien décidée à faire quelques bêtises pour changer les têtes d'enterrement en visages souriants, la vampire alla rugir à l'oreille de Carole, qui sursauta et tomba de son siège. Rapide comme sa nature, Delora retourna à sa place sans se faire remarquée par sa pauvre victime.

Visiblement très irritée par cette moquerie, Carole semblait rageuse et ruminait probablement quelques vengeances quand elle aurait retrouvé son perturbateur. Mais Clémentine rappela la bibliothécaire afin que celle-ci se présente. Peu avant, Martin Markovis, étrange humain qu'elle s'amusa à voir l'illusion d'un compagnon, leur apprit qu'il serait le professeur de littérature. Ainsi que Gruugius Ashtarius, le professeur d'Art. Carole prit ensuite la parole, à sa manière :

"- Je suis le Capitaine Carole Lenoir, commandante du Tempétueux, technicienne de maintenance et bibliothécaire du manoir. Et j'ai un message pour le petit malin qui m'a fait cette blague: si je te chope, tu vas passer un sale quart d'heure! Peu importe qui tu es!!"

Kalimina, fière psychologue, se leva de son siège et rejoint le personnel sur la scène. Elle glissa alors à Carole :

Je ne suis pas sûre de moi, mais je pense que je pourrais savoir qui est l'auteur de cette mauvaise plaisanterie lorsque que je ferais la séance de chaque élève un à un.

Bien sûr, Kali aurait bien pu dénoncer Delora tout de suite, mais la vampire devait absolument parler à la directrice sur le sujet de son père et préférait ne pas rétarder de trop le delais.

Gruugius attendit que quelqu'un ne réponde puis comme personne ne répondit il attendit que tout le monde se leva et sortit puis se leva et se dirigea calmement vers la directrice Mlle Demoya. Il dégageait un magnétisme calme et reposant puis une fois à son côté il lui demanda:
"_ Hum excusez-moi mais je suis complètement épuisé là , j'ai traversé tout le continent médian en quelque jours pour vous rattrapez et j'aimerez posez me reposait , pouvez-vous m'indiquer où je pourrais poser mes affaires "

En attendant sa réponse il lui fit un sourire bienveillant ...

Tout à coup, sortit de nul part, Martin Markovis arriva avec son entrain de toujours et lâcha:

«Ah! Oui! Et moi? On a une chambre? Un bureau? Ça serait bien un bureau!»

Puis, comme pour plaider sa cause, il fit un étrange sourire plutôt stupide.

Carole ruminait ses pensées. Quand la psy' vint la rejoindre pour lui annoncer qu'elle serait capable de découvrir, une étrange lueur brilla dans ses yeux: celle de la vengeance toute proche. La technicienne lui répondit entre ses dents:

"- Dès que vous savez, vous venez me le dire dans la seconde qui suit!"

Le regard qui accompagnait ses paroles signifiaient clairement qu'elle n'accepterait pas une seule traîtrise de plus.

Puis sa patronne énuméra la liste des ateliers disponibles cette année. Elle s'en fichait autant que du début du discours. Elle commençait à s'endormir debout quand son alarme interne la réveilla, Demoya annonça que l'auditoire pouvait disposer. Lenoir ne se le fit pas répéter et se dirigea vers la sortie en déclarant:

"- C'est pas tout, ça. Mais j'ai encore du boulot."

En réalité, elle comptait rattraper le sommeil en retard qu'elle avait accumulé.

[les studios des professeurs seront visibles d'ici peu, un peu de patience, merci ]
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